Secrets perdus de l’Egypte : Les poteries de Saqqarah
Ven 11 Aoû - 22:30
L’archéologie égyptienne est une source inépuisable d’étonnement et de spéculations. De nombreuses vidéos sont accessibles sur youtube à propos du mystère des pyramides. Voici une autre énigme : Les poteries de Saqqarah.
Dans les mastabas de Saqqarah, des égyptologues ont découvert plusieurs jarres à col étroit. Ces jarres sont en diorite, la pierre la plus dure qui soit. Elles sont constituées d’un long col fin et élégant qui prolonge un ventre renflé. Ces récipients, col et ventre, ont été évidés pour me laisser qu’une coque mince comme une pelure d’oignon. Comment les Égyptiens les ont-ils fabriqués ? Le mystère demeure entier.Les mastabas de Saqqarah sont parmi les plus anciennes ruines de l’anciennes Égypte. Très étendus, composés de briques sèches, ils furent jadis les tombeaux des rois des premières dynasties. Les chercheurs s’accordent actuellement à penser qu’ils sont antérieurs à 2575 avant J.-C. mais pourraient remonter à 3050 avant J.-C., ce qui signifie que les jarres qu’ils renfermaient ont entre 4000 et 5000 ans.
Aujourd’hui, aucune technique connue ne permettrait de reproduire ces jarres. De l’acier trempé égratignerait à peine un morceau de diorite. Mais même si les premiers Égyptiens disposaient de ce métal – et tous les experts affirment que ce n’était pas le cas -, il est impossible d’imaginer quel type d’outil pouvait être introduit dans le col d’un tel vase.
Même en dehors des jarres retrouvées dans les mastabas, la façon dont les Égyptiens travaillaient la diorite demeure un mystère.
Nous ne savons pas non plus comment les Égyptiens ont réussi à enduire des récipients de cuivre d’un revêtement d’antimoine extrêmement fin. Plus près de nous, le placage des oeuvres d’art et des ustensiles était effectué en martelant de minces feuilles de métal – or ou argent, par exemple. Il s’agissait d’un procédé rudimentaire, caractérisé par des traces de marteau et un placage relativement épais. Le placage d’antimoine, trouvé sur les plus vieux objets de l’Ancien Empire et de la période prédynastique, est d’une tout autre nature.
En 1933, le docteur Colin G. Fink, alors chef de la division d’électrochimie à l’université de Colombia, a suggéré que les Égyptiens devaient connaître les échanges électrochimiques – galvanoplastie, procédé supposé avoir été découvert au XIXe siècle.
Mais l’histoire de l’Égypte ancienne est pour le moins bizarre. Plus on remonte dans le temps, plus les techniques d’artisanats deviennent sophistiqués – ce qui va à l’encontre de la théorie de l’évolution linéaire. Ce schéma apparaît aussi et clairement dans la plus célèbre de toutes les traditions de l’Égypte, la construction des pyramides.
Source : inmysteriam.fr
Dans les mastabas de Saqqarah, des égyptologues ont découvert plusieurs jarres à col étroit. Ces jarres sont en diorite, la pierre la plus dure qui soit. Elles sont constituées d’un long col fin et élégant qui prolonge un ventre renflé. Ces récipients, col et ventre, ont été évidés pour me laisser qu’une coque mince comme une pelure d’oignon. Comment les Égyptiens les ont-ils fabriqués ? Le mystère demeure entier.Les mastabas de Saqqarah sont parmi les plus anciennes ruines de l’anciennes Égypte. Très étendus, composés de briques sèches, ils furent jadis les tombeaux des rois des premières dynasties. Les chercheurs s’accordent actuellement à penser qu’ils sont antérieurs à 2575 avant J.-C. mais pourraient remonter à 3050 avant J.-C., ce qui signifie que les jarres qu’ils renfermaient ont entre 4000 et 5000 ans.
Aujourd’hui, aucune technique connue ne permettrait de reproduire ces jarres. De l’acier trempé égratignerait à peine un morceau de diorite. Mais même si les premiers Égyptiens disposaient de ce métal – et tous les experts affirment que ce n’était pas le cas -, il est impossible d’imaginer quel type d’outil pouvait être introduit dans le col d’un tel vase.
Même en dehors des jarres retrouvées dans les mastabas, la façon dont les Égyptiens travaillaient la diorite demeure un mystère.
Nous ne savons pas non plus comment les Égyptiens ont réussi à enduire des récipients de cuivre d’un revêtement d’antimoine extrêmement fin. Plus près de nous, le placage des oeuvres d’art et des ustensiles était effectué en martelant de minces feuilles de métal – or ou argent, par exemple. Il s’agissait d’un procédé rudimentaire, caractérisé par des traces de marteau et un placage relativement épais. Le placage d’antimoine, trouvé sur les plus vieux objets de l’Ancien Empire et de la période prédynastique, est d’une tout autre nature.
En 1933, le docteur Colin G. Fink, alors chef de la division d’électrochimie à l’université de Colombia, a suggéré que les Égyptiens devaient connaître les échanges électrochimiques – galvanoplastie, procédé supposé avoir été découvert au XIXe siècle.
Mais l’histoire de l’Égypte ancienne est pour le moins bizarre. Plus on remonte dans le temps, plus les techniques d’artisanats deviennent sophistiqués – ce qui va à l’encontre de la théorie de l’évolution linéaire. Ce schéma apparaît aussi et clairement dans la plus célèbre de toutes les traditions de l’Égypte, la construction des pyramides.
Source : inmysteriam.fr
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